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Échantillons de DON, tests, rejets et demandes d’indemnisation dans le cadre de l’Assurance-production

​​​​​​​7 novembre 2018​

Les producteurs de maïs de l'Ontario qui récoltent leur culture de maïs et qui ont des préoccupations au sujet des concentrations de désoxynivalénol (DON) devraient prendre les mesures suivantes pour appuyer une enquête relative à une demande d'indemnisation dans le cadre de l'Assurance-production.

  1. Prendre des échantillons représentatifs. Les concentrations de DON varient grandement d'une région à l'autre, d'un champ à l'autre et à l'intérieur des champs. Pour obtenir des renseignements sur la façon de prélever des échantillons représentatifs de cellules à grain, de champs et de chargements, lisez l'article du MAAARO intitulé Good mycotoxin test begins with a 'representative' sample!.
  2. Faire effectuer un test de concentration de DON. Faire tester les échantillons représentatifs. Les exploitants d'élévateur à grains fournissent des services d'analyse, et les producteurs peuvent également consulter cette liste de laboratoires situés en Ontario qui offrent des services de tests pour mesurer les concentrations de mycotoxines​.
  3. Essayer de commercialiser leur culture. Bien qu'il n'existe pas encore de marché pour le maïs ayant une certaine concentration de DON, cette situation pourrait changer quotidiennement. Les exploitants d'élévateurs à grains doivent encore comprendre les concentrations de DON afin de pouvoir prendre des décisions d'achat ou déterminer des solutions de rechange.
  4. Fournir la preuve que la culture n'est pas commercialisable. Les clients devront démontrer qu'ils font un effort pour vendre leur culture. La pratique actuelle d'Agricorp est de recevoir deux lettres de rejet pour aller de l'avant avec une demande d'indemnisation; toutefois, cela pourrait changer, au fur et à mesure que les marchés évoluent et qu'ils varient selon la région. Par exemple, les producteurs du nord de l'Ontario ont peut-être moins d'options pour commercialiser leur maïs que ceux du sud-ouest de l'Ontario. Agricorp reconnaît que chaque situation est unique et peut procéder à un examen au cas par cas.
  5. Sécher et entreposer la culture, si cela est possible. ​Si les clients décident d'entreposer leur maïs pendant qu'ils tentent de le commercialiser, Agricorp gardera la demande d'indemnisation des clients active jusqu'à ce qu'il soit déterminé s'il y a un marché et que le rendement final soit connu.
  6. Faire le suivi avec Agricorp. Qu'il soit possible ou non pour le client d'entreposer les cultures touchées par le DON, il doit tenir Agricorp au courant. Dans les cas où le producteur n'est pas en mesure d'entreposer sa récolte qui n'est pas commercialisable, Agricorp ira de l'avant et attribuera un rendement nul à la récolte et confirmera la décision des producteurs de détruire celle-ci. ​

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